La peinture pour me libérer, pour apprendre à m’aimer pour donner du sens à la vie !
– Céline –

Céline
Au départ ma démarche créative était centrée sur moi-même, mes besoins, envie et nécessité d’exprimer ce que je ressens comme un pansement sur mes émotions.
Petit à petit l’envie de partager, de transmettre de donner plus de sens et de conscience est arrivée avec une touche de confiance aussi. C’est un cheminement intérieur, une introspection comme une démarche spirituelle sans aucune connotation religieuse plus comme un développement personnel une envie de grandir, de se connaitre, d’apprendre.
Mon parcours
Je suis née le 27 mars 1980 à Mulhouse en France.
J’ai quitté l’école obligatoire le jour de mes 16 ans en pleine crise de rébellion aigüe, d’envie de voyage, de découverte, de besoin de quitter mon quotidien.
Depuis toute petite je rêvais de devenir peintre, mais très vite ma famille, l’école, la société m’ont gentiment expliqué que cela n’était pas un métier, que l’on ne pouvait pas vivre de sa passion. Sans trop vouloir y croire et gardant à l’esprit que tout est possible dans la vie, l’envie de partir est devenu un leitmotiv pour mes 16 petits printemps.
Une année à Berne comme fille au pair, première rencontre avec moi-même loin de mon quotidien, ma famille et mes amis.
Je suis ensuite partie à Vevey pour effectuer une formation de base aux arts appliqués. J’y ai découvert la céramique, le travail du bois, dessin technique, académique, l’histoire de l’art. Je louais un petit atelier dans une ancienne tannerie avec d’autres élèves et artistes de la région, j’y ai travaillé la peinture à l’huile, acrylique, construction ou encore la sculpture.
J’ai ensuite commencé une formation de décoratrice pour me spécialiser comme accessoiriste de théâtre. Stage à l’opéra de Lausanne, Genève et projet dans un parc médiéval.
Toute jeune diplômée, l’entrée sur le marché du travail fut très rude et je fus vite confronté à la réalité économique du statut d’intermittent du spectacle. De petits boulots alimentaires en petits boulots alimentaires mon rêve s’étiolait. La vie, les voyages, les sorties, les rencontres, la maternité et son horloge biologique m’amenèrent à d’autres priorités.
Le fil de la vie…Le train-train quotidien, la jolie maison, les enfants, métro boulot dodo, le chien…Une énorme impression d’étouffer et de ne pas être à ma place, d’être à côté de ma vie…
Un beau jour de mes 39 printemps une grosse claque dans la gueule, un burn out général. Divorce, vente de maison, changement de poste, arrêt de travail, confinement… Des tas de questions… «Qui es-tu ? Ou vas-tu Que veux-tu? Quel est le sens de tout ça ?» S’en suivi une année éprouvante mais surtout enrichissante, inspirante qui me reconnecta à qui je suis, d’être avec moi-même, libérée des conditionnements, des habitudes, des devoirs, des conformités, du train-train. Avoir du temps pour soi pour se poser des questions, se connecter à son intérieur, à ses envies, ses peurs, ses doutes, ses rêves, ne plus fuir dans le faire, paraitre ou devoir de la société. Et ENFIN retours à ses rêves de gosse je ressors mes pinceaux§ 40 ans le besoin de peindre pour vivre, pour sortir mes émotions, mes doutes, mes colères, mes tristesses, espoirs, mes joies, mon intérieur